mardi 31 mars 2015

AD Collections au quai d'Orsay

La fermeture des voies sur berges rive gauche a au moins un avantage : là où naguère, on avalait le quai d'Orsay en quinze secondes, il nous faut maintenant un bon quart d'heure (quand tout va bien) pour passer le pont de la Concorde au milieu d'un embouteillage inextricable. Des milliers de litres de mazout sont ainsi brûlés sur l'autel de la sainte écologie, mais ça permet de voir que le ministère des affaires étrangères s'ouvre au public pour une exposition. Stop, pied à terre !


C'est le très chic magazine AD qui célèbre le travail des créateurs français de mobiliers d'exception. 


Un petit tour rapide dans les salons du rez-de-chaussée ( ceux du premier étage ne sont pas accessibles ) nous permet d'admirer quelques fort belles pièces, mais l'impression générale est de se trouver chez des amis très riches qui déménagent...



 Plus d'info : Clic !



Ne faisons pas la fine bouche. Outre le magnifique travail des ces créateurs, la visite nous permet de visiter les salons du quai d'Orsay. Après tout, les ors de la république sont un peu à nous, non ?


Ruez-vous-y (ça se dit, ça ?) car l'exposition se termine le 5 avril 2015 !
Ouvert de 14 à 19 heures. Entrée libre. Pièce d'identité obligatoire.

Ministère des affaires étrangères, 35 quai d'Orsay, Paris VII°.

Jazz Hot - Exposition pour un anniversaire

Pour fêter ses 80 printemps, la revue Jazz Hot a choisi d'organiser une exposition à la "Fond'action Boris Vian", tout au fond de la cité Véron.


Une plaque nous rappelle qu'ici, l'esprit a soufflé. Pardon pour les gribouillis, je n'ai pas pu tout effacer...


Entrons


Le sourire de l'accueil !


Ici vous saurez pourquoi cette exposition se nomme "Delaunay's Dilemma"...


Si en plus vous avez la chance de rencontrer Yves Sportis - directeur de Jazz Hot - vous comprendrez pourquoi Paris est une place qui compte dans l'histoire du Jazz.



 Plus d'info sur le site de Jazz Hot : Clic !



Exposition ouverte jusqu'au 11 avril 2015, de 14 à 17 heures. Entrée libre.


En sortant, vous aurez une vision inhabituelle sur le Moulin rouge :


6 bis cité Véron, Paris XVIII°.

lundi 30 mars 2015

Hôpital La Rochefoucauld

C'est derrière une grille un peu défraîchie que se cache, au bout d'une allée de platanes, l'ancienne Maison royale de santé, aujourd'hui Hôpital La Rochefoucauld.



Fondé en 1780 grâce notamment aux dons de la vicomtesse de la Rochefoucauld, il deviendra "Hospice de Montrouge" après la révolution. Nous étions alors à la campagne, le rattachement de la commune de Montrouge à Paris n'interviendra qu'en 1860.


L'intérieur de la maison - hormis un grand portrait de la vicomtesse - ne présente guère d'intérêt ; nous sommes dans un centre de gérontologie...



Cet établissement dispose encore de ses jardins. Ceux-ci sont un havre de repos bienvenu dans la bouillante avenue du général Leclerc !




Dans un coin, un appentis attire mon attention...


Outre sa fonction non-officielle de refuge pour chats, cet auvent abrite sous un tas de bois un lavoir ou un abreuvoir selon les sources... Je pencherais plutôt pour un lavoir.


De l'arrière du bâtiment, je ne vous montrerai que cette photo, car je me refuse à étaler complaisamment les tags et autres barbouillages pseudo-artistiques qui défigurent nos monuments.
Vous pourrez néanmoins revoir le regard de l'aqueduc de Médicis qui se trouve sur les terrains de l'hôpital ; lorsque je l'ai photographié en 2010, la ville de Paris n'avait pas encore abandonné toute idée de propreté... Clic !


Dans les jardins, vous ne manquerez pas cette sculpture intitulée "Évocation du passé". Je connais peu de statues aussi déprimantes...


Décidément, une allée de platanes, c'est ce qui se fait de mieux !


15 avenue du général Leclerc, Paris XIV°.

dimanche 29 mars 2015

Nouveau lien sur PBA : Paris Anecdote

Des "truands baveux" aux porteurs d'eau, des bastringues aux caboulots, l'auteur nous promène dans un Paris disparu où une vie foisonnante et parfois souterraine grince comme une chanson de Fréhel.
L'auteur ? Un certain Léon la Lune ( je vous laisse chercher ! ).
Derrière une apparence austère, le site est riche ; les articles renferment parfois des merveilles iconographiques qui aident à lire.


Retrouvez ce lien dans la colonne de droite, parmi les blogs et sites parisiens.

vendredi 27 mars 2015

Une courette et rien d'autre !

A deux pas des rues grouillantes du Marais, la petite rue Payenne est un havre de paix. L'immeuble du numéro 7 protège sa tranquillité par un sévère digicode... jusqu'au jour où...


Invité par un monsieur charmant à entrer, c'est sur la pointe des pieds que j'ai pénétré dans cette adorable courette.



Les portes des anciennes écuries :



Pas un bruit, la cour est minuscule, on se croirait en Italie


Une vieille pompe à eau en état de marche :


Ça, c'est Paris !

7 rue Payenne, Paris III°.

mercredi 25 mars 2015

Hôtel de Rochechouart

Construit en 1776 par l'architecte Mathurin Cherpitel, cet hôtel particulier deviendra très vite ( en 1829 ) le siège du ministère "de l'Instruction publique" comme on disait alors. On peut dire que depuis, c'est sans interruption que des travaux seront entrepris pour agrandir,prolonger ou surélever le ministère. On peine aujourd'hui à retrouver dans cet ensemble le corps de logis d'origine.
Entrons donc dans le ministère de l'éducation nationale.


Il faut traverser deux corps de bâtiments pour enfin accéder à la cour d'honneur :


Le grand escalier :


La bibliothèque et sa mezzanine :


Une partie de la belle vaisselle du ministère :



Salon décoré par Pierre Alechinsky. Les meubles sont d'Andrée Putman.



Séquence vieuconnisante : Je me demande si le mobilier de madame Putman vieillira aussi bien que les boiseries XVIII°...


Le bureau du ministre a conservé son décor (heureusement).



Séquence persiflage : C'est curieux ce goût de mélanger des boiseries XVIII° avec des halogènes Ikea...


Comme souvent dans les ministères, c'est le jardin qui restitue le mieux l'atmosphère des hôtels particuliers du grand siècle... On est loin des collèges difficiles de certaines banlieues !




Bien entendu, on n'entre pas dans un ministère comme dans un moulin ; il vous faudra attendre une ouverture exceptionnelle comme les journées du patrimoine ( en septembre ), ou être invité par le ministre !

Ministère de l'éducation nationale, 110 rue de Grenelle, Paris VII°.