lundi 31 janvier 2011

Borne d'appel Police

Ces bornes téléphoniques étaient disposées par dizaines dans chaque arrondissement. Elles étaient reliées aux commissariats et permettaient d'appeler "Police-Secours" en cas d'accident sur la voie publique. Les téléphones portables ont eu raison de ces silhouettes familières à rapprocher des bornes des Sapeurs-Pompiers.



Il fallait briser la glace pour pouvoir parler

Ce dernier survivant se trouve au musée de la Police où nous reviendrons.
.

Musée de la Préfecture de Police, 4 rue de la Montagne Sainte Geneviève, Paris V°.

5 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour,
Avez-vous une idées des dimensions de ces bornes?
D'avance, merci

JPD a dit…

Vous pouvez les voir en situation là: https://paris-bise-art.blogspot.com/search?q=borne+appel+police&x=11&y=8

Les ayant moi-même photographiées, et sachant que je mesure 1,85 m., je dirais qu'elles font la même taille que moi !

Yvette5432!!! a dit…

Certaines de ces bornes n'ont-elles pas été plastiquées par l'armée française ? Toujours la rivalité entre policiers et militaires, deux corps de métier au service de notre sécurité qui ne peuvent pas se voir, et obligés de travailler ensemble, alors qu'ils s'entendent comme chiens et chats. Pour éviter le pire, des consignes leur sont données, mais tant que l'on peut, qu'ils s'évitent.
Dans le RER ou le métro, il ne se croisent jamais sur le même quai, et se suivent à plus de 15 pas (7 m) dans les couloirs. Même chose pour la sécurité RATP, car les agents de la sécurité risqueraient de servir de souffre-douleur aux deux précédents corps de métier. S'ajoutent à cela des sociétés de gardiennage armées, ce qui fait trop d'hommes armés dans les transports. Cela pourrait dégénérer en tuerie.

Lors du défilé du 14 juillet, les policiers déployés sur les Champs Elysés tournent le dos à la grande muette, soi-disant pour surveiller les gens, mais il existe une raison sous-jacente : ils ne peuvent pas voir les soldats, alors pour éviter tout incident, cette consigne est appliquée.
D'autre part, les policiers parisiens intra muros seulement portent cette cordelette rouge, cette

Yvette5432!!! a dit…

Je termine mon commentaire : donc cette cordelette rouge ou demi-fourragère est une tolérance car les policiers ont eu près de 150 victimes dans leurs rangs en libérant Paris, ce qui ne les autorisait pas à porter la fourragère rouge de la Légion Etrangère : en effet, il faut déjà être militaire, et être cité 7 fois au nom de l'Armée, ce qui n'était pas leur cas.
Beaucoup ont passé outre, et le lendemain de la libération de Paris, la plupart arborait cette décoration interdite pour eux.

Grosse colère de Pierre Mesmer, lui-même ancien légionnaire, engagé dans les Forces Françaises Libres, il s'en va trouver les généraux Leclerc et De Lattre de Tassigny, grosse dispute entre ces trois hommes.
Finalement, le général de Gaulle va trancher : comme il a besoin des policiers parisiens pour le maintien de l'ordre, il décide de leur accorder une décoration pour la libération de la capitale : ce sera cette cordelette rouge, cette "fausse fourragère", accordée, et spécialement créée de toutes pièces pour les policiers affectés intra muros dans Paris, mais il s'agissait d'une tolérance, pour calmer les esprits. Maintenant, tout cela est rentré dans les moeurs. Certains policiers croient que cela a toujours été ainsi.

Yvette5432!!! a dit…

Au pied levé, je dirais 2 m de haut (fondations comprises) pour un poids total de 300 kg, mais il faudrait vérifier. Quand la dernière a-t-elle été retirée ? Je ne sais, mais la dernière cabine téléphonique publique a disparu en 2008, donc dans ses eaux-là...